N°61
édition du 29 juin 2012
Coup de zoom sur les sites qui répertorient les expériences scientifiques les plus originales avec les chroniqueurs du master Communication scientifique de l’Unistra. De l’expérience très simpliste à l’expérience ludique, en passant par l’expérience pédagogique ou l’expérience psychologique, pour certaines simplement à voir et d’autres à reproduire, le web dispose de véritables perles. Mais peut-être plus qu’un autre sujet, celui des expériences scientifiques nécessite de rester très vigilant et critique.
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Le quatrième numéro de Lab 20, le magazine scientifique coproduit par la Communauté urbaine de Strasbourg et la chaîne 100% régionale Alsace 20, et cosigné par l'Université de Strasbourg, sera diffusé le samedi 7 juillet à partir de 11h. Des rediffusions auront également lieu pendant le mois.
Avec ce nouveau numéro dédié au numérique, vous découvrirez différents laboratoires et acteurs de la région travaillant dans des applications tels que la modélisation numérique, les capteurs communicants à fibre optique, la simulation 3D et la réalité virtuelle, la domotique et l’aide à domicile des personnes, ou les ouvrages numériques pédagogiques.
Le 28 septembre prochain, pour la troisième année consécutive, des chercheurs iront à la rencontre du public pour partager la passion de leur métier. À Strasbourg, la Nuit européenne des chercheurs aura lieu au café de l'UGC Ciné Cité, sous l'égide du Jardin des sciences. Rendez-vous dès 18 heures et jusqu'à minuit pour une soirée d'échanges conviviaux entre chercheurs et curieux !
Les chercheurs souhaitant participer à l'événement ont jusqu'au 15 juillet pour s'inscrire auprès de Stéphanie Henot, au 03 68 85 05 46 ou par courriel: henot@unistra.fr.
Depuis la moitié du XXe siècle, le sport a ouvert la voie à des échanges transeuropéens de plus en plus importants, aussi bien dans le cadre étroit de l’organisation des compétitions sportives continentales que dans les dimensions plus larges qui en découlent en termes économiques et politiques. Le développement du sport professionnel sur le continent européen mais aussi la prise en compte des fonctions sociales du sport par les États et les fédérations sportives ne pouvait que mener à la rencontre, puis à la reconnaissance de ce domaine par les institutions politiques européennes. Alors que la régulation du football dans l’Union européenne a marqué l’irruption du droit communautaire dans les activités sportives, la prise en compte plus récente des aspects sociétaux du sport indique la mise sur agenda d’une action européenne dans cette activité considérée désormais comme un instrument d’intégration. L’objectif du dossier est d’étudier, à partir d’une analyse socio-politique du football, l’institutionnalisation d’un espace européen du sport, constitué de l’ensemble des acteurs concernés par les mutations de ce secteur à l’échelle européenne, à l’usage qu’ils en font et à leurs relations de pouvoir. Il propose d’interroger les catégories d’analyse et de pensée diffusées par des acteurs politiques et sportifs investis dans la production des normes sportives européennes. Par sa
popularité, son développement économique, ses implications juridiques et, de manière générale, par son pouvoir politique et symbolique, le football permet de saisir, plus que tout autre sport, les confrontations et les adaptations aux normes et politiques communautaires ainsi que les cristallisations identitaires qu’elles produisent.
Revue Politique européenne n°36, 2012 - L’espace européen du football - Dynamiques institutionnelles et constructions sociales, sous la direction de William Gasparini et Jean-François Polo. Éditions L’Harmattan
Le huitième numéro de la revue ReCHERches, Culture et histoire dans l’espace roman qui s’intéresse à l’échec dans la littérature hispano-américaine des vingt dernières années, est dirigé par Nathalie Besse.
L’Amérique latine en sait plus que d’autres sur l’échec des utopies sociales et a produit comme ailleurs toute une littérature du désenchantement, souvent qualifiée également de « post-utopique ». D’une lucidité redoutable, elle dévoile l’ensauvagement du monde et questionne une nature humaine qui semble échouer dans son humanité même.
Les études de la première partie de cette revue présentent des fictions délibérément provocantes le plus souvent, qui révèlent une violence politique et économique exercée sur des sociétés devenues chaotiques. Nous nous pencherons sur les ravages psychologiques qui découlent de ces sociétés aberrantes ne produisant qu’aliénation et solitude. De l’échec collectif à l’échec personnel, c’est une distorsion du rapport à soi et à l’autre qui définit des sociétés insensées menaçant l’identité même de chacun.
Ces tensions et altérations renvoyant à un échec de la relation ou de la communication, elles nous amènent à nous demander, dans le deuxième volet de cet ouvrage, si la littérature n’échoue pas elle aussi d’une certaine façon. Cela étant, nous verrons que toute une littérature assume et « assimile » l’échec, s’en nourrit et ainsi le sublime, déployant de nouvelles ressources narratives et transcendant ses propres limitations au nom des droits imprescriptibles de la création. Ainsi la littérature parvient-elle à demeurer dans certains cas cette forme de conjuration qu’elle a depuis toujours voulu représenter. Ainsi persiste-t-elle à s’offrir comme une possible « rédemption » ?
« La personne »
Textes réunis par Anne Merker
Née d’une métaphore – celle du masque de théâtre –, devenue une exigence criante, la personne est aujourd’hui un point de référence de l’éthique, qui en appelle régulièrement à cette notion pour conjurer les dangers d’une modernité (ultra-)libérale, gestionnaire ou technicienne, sans qu’on sache toujours ce que « la personne » recouvre exactement. Le présent recueil, fruit d’un colloque interdisciplinaire de l’Université de Strasbourg peu après sa refondation, reprend la question en profondeur, en alliant les regards croisés de philosophes, épistémologues, linguistes, théologiens, juristes, psychanalystes, psychiatres et médecins. Reprise dans son origine et son historicité, la notion de personne est ici dépliée en sa substance problématique à travers les différents champs de l’investigation humaine et de la réalité.
Parution du dernier numéro de Scolia. Revue de linguistique
« Questions de sémantique nominale »
coordonné par Georges Kleiber et Marie Lammert (Université de Strasbourg/EA 1339)
La sémantique nominale n’a pas donné lieu à une littérature aussi abondante que celle suscitée par la sémantique verbale. Ce n’est qu’à une période relativement récente que les « sémanticiens du nom » ont arpenté des terrains nominaux moins « classiques » que ceux de la détermination, de la hiérarchisation lexicale, de l’opposition massif / comptable ou encore de la nominalisation. Se plaçant dans ce courant rénovateur des études de sémantique nominale, le présent volume entend apporter, comme l’indique le titre, des éléments de réponse à quelques « questions » que pose la sémantique des noms. Ces questions s’inscrivent à la fois dans la problématique classificatoire et dans celle qui a trait à la définition et à la caractérisation d’une catégorie de noms ou d’un nom particulier.
Le nouveau numéro de la Revue des sciences sociales vient de paraître :
La ville aux défis de l’environnement
Coordonné par Maurice Blanc et Philippe Hamman
Réchauffement climatique, pics d’ozone, récent Grenelle de l’environnement, économie sociale et solidaire, mobilité partagée, mixité sociale… L’actualité mobilise le répertoire du développement durable. Lorsqu’il s’agit de passer des grands principes à l’action concrète, la ville et les espaces locaux permettent d'évaluer la mise en œuvre et la capacité opérationnelle de cette notion.
Que faut-il entendre par ville durable ? Quels sont les défis d’environnement qui se posent aujourd'hui aux villes ? Quelle est leur capacité à redéfinir les espaces urbains qui les constituent ?
De l'écologie au développement durable, il y a un changement de référentiel. Les contributions de ce numéro essaient de penser l’environnement dans ses rapports avec les autres pans, économique, social, culturel, d'une même approche, et dans ses relations avec la promotion de nouveaux acteurs (associatifs, riverains, habitants et usagers de services publics…) dans le cadre de politiques participatives et d’un appel à une gouvernance territoriale renouvelée qui posent question.
Le nouveau hors-série de Deshima. Revue d’histoire globale des pays du nord - « Strindberg et la ville/The cities of Strindberg » est le recueil des Actes du 17e colloque international August Strindberg, qui s’est tenu à Strasbourg du 3 au 5 juin 2010. Textes réunis par Elena Balzamo et Sylvain Briens.
Amy Shulter nous livre un petit guide pratique, destiné aux adolescents et jeunes étudiants qui souhaitent partir à l'étranger pour la première fois, doublé du témoignage d'une jeune fille de 12 ans qui voyage seule en Allemagne.
Pour ceux qui veulent partir en séjour linguistique et découvrir d'autres modes de vie et d'autres cultures, ce livre explique comment se fixer des objectifs, trouver des contacts hors des sentiers battus, préparer son départ et se préparer aux différences culturelles. Des astuces pour profiter au maximum de son séjour.
Amy Shulter est un pseudonyme collectif dont certains auteurs sont mineurs et s'expriment en français, espéranto et allemand. Malgré son jeune âge, Amy a déjà une grande expérience multilingue avec des allemandes, des norvégiennes, des serbes, des hongrois.
Après un voyage en France de deux ans, l'exposition de l'Inserm « Science/fiction – voyage au cœur du vivant » pose ses affiches sur les grilles extérieures de l'Université de Strasbourg. Une exposition ludique où l'univers de Jules Verne se mêle aux images issues des laboratoires scientifiques de l'institut.
Dans un savant mélange des genres, le public est ainsi invité à poser un regard nouveau sur la recherche scientifique : chaque panneau fait écho au célèbre écrivain et est également illustré par de courtes histoires imaginées par Bernard Werber, auteur entre autres de la Trilogie des fourmis. Science, littérature, graphisme, le voyage se veut inventif et pédagogique.
Liés par un partenariat fort dans le domaine de la culture scientifique, l’Inserm Grand-Est et le Jardin des sciences de l’Université de Strasbourg se sont associés pour mener à bien cette exposition. Les dix-neuf panneaux se découvrent face à la station de tram Université jusqu'au 1er septembre.
Attention : le prochain numéro sera celui de la rentrée universitaire ! Envoyez alors votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 12 septembre midi pour une parution le vendredi 14 septembre 2012.
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